Impératrice

Publié par Blablu Book le mardi 04 juillet 2017

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Critique littéraire du livre Impératrice de Shan Sa.

Née d’un roturier anobli puis exilé, Lumière est la 2ème fille d’un second mariage. Elle n’est pas promise à grand avenir. Pas spécialement belle, elle ne peut pas espérer en ce 7ème siècle grand-chose de la vie. Et pourtant. Elle ira loin, très loin, plus loin que n’importe quelle femme n’a été et n’ira jamais plus.

L’histoire est vraie et relativement fidèle bien que forcément romancée. Raconter une vie sur toute sa durée, historique qui plus est, n’est jamais aisé et présente souvent un écueil, celui des longueurs. Des passages désolants qui traînent, où il ne se passe pas grand-chose et qui épuisent le lecteur. Ce que j’avais ressenti à la lecture de « Le dernier sultan », les longueurs m’avaient rebutée malgré l’intérêt que j’éprouvais pour le thème. Ici Shan Sa, slalome avec habileté entre ces longueurs, avec dextérité même. Quand approche un moment où on pense que ça va se relâcher, elle relance énergiquement le lecteur. Le reprend par la main, en lui disant : « attends, j’ai encore quelques surprises dans ma poche » et lui donne des sucreries bien savoureuses, le régalant de nouveaux complots, de détails sur l’organisation d’un palais impérial, de descriptions des modes vestimentaires, etc.

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Née d’un roturier anobli puis exilé, Lumière est la 2ème fille d’un second mariage. Elle n’est pas promise à grand avenir. Pas spécialement belle, elle ne peut pas espérer en ce 7ème siècle grand-chose de la vie. Et pourtant. Elle ira loin, très loin, plus loin que n’importe quelle femme n’a été et n’ira jamais plus.

L’histoire est vraie et relativement fidèle bien que forcément romancée. Raconter une vie sur toute sa durée, historique qui plus est, n’est jamais aisé et présente souvent un écueil, celui des longueurs. Des passages désolants qui traînent, où il ne se passe pas grand-chose et qui épuisent le lecteur. Ce que j’avais ressenti à la lecture de « Le dernier sultan », les longueurs m’avaient rebutée malgré l’intérêt que j’éprouvais pour le thème. Ici Shan Sa, slalome avec habileté entre ces longueurs, avec dextérité même. Quand approche un moment où on pense que ça va se relâcher, elle relance énergiquement le lecteur. Le reprend par la main, en lui disant : « attends, j’ai encore quelques surprises dans ma poche » et lui donne des sucreries bien savoureuses, le régalant de nouveaux complots, de détails sur l’organisation d’un palais impérial, de descriptions des modes vestimentaires, etc.

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