5 Livres contemporains chinois à découvrir

Publié par Chloé Bonnadier le vendredi 15 novembre 2019

Jouez et apprenez
à parler le chinois

Cours de chinois en ligne

La littérature chinoise est pleine de trésors, nous avions déjà abordé ensemble les cinq grands livres-fleuves, considérés comme à l'apogée de la littérature classique chinoise. Avec ce nouvel article nous vous proposons de découvrir cinq œuvres de la littérature contemporaine chinoise.

Moins empreinte de mysticisme, bien plus attachée au réalisme, on y trouve tout de même des histoires fantasmagoriques comme dans Le Pays de l'alcool, ou encore un mélange subtil de fantastique et de réalisme tel que dans Le rêve du village des Ding, avec toujours une critique sous-jacente de la société chinoise. Revenant sur des problèmes actuels ou sur des événements historiques, ces auteurs amènent une réelle réflexion sur la Chine contemporaine.

Le pays de l'alcool 酒国


Le Pays de l'alcool est le roman que Mo Yan – prix Nobel de littérature en 2012 – met à la première place dans son œuvre littéraire. Débuté aux lendemains de l'incident de Tiananmen, ce roman revêt une forte tonalité de critique sociale. Ainsi nous suivons les aventures de l'inspecteur Ding Gou'er envoyé enquêter à JiuGuo sur une possible consommation de chair d'enfants. Le cannibalisme est utilisé par Mo Yan pour formuler une critique à l'encontre de la société et de la corruption qui comme le souligne l'auteur « a atteint aujourd'hui un degré insupportable » en Chine. Le thème assez cru et la critique sous-jacente ont ainsi poussé Mo Yan à recourir à une structure à la fois novatrice et ingénieuse pour se protéger de la censure et de la critique. Ne pouvant aborder le cannibalisme d'enfant comme réel, tout ce qui a trait aux « enfants de boucherie » se montre au travers des récits et correspondances de Li Yidou avec l'auteur, créant un roman dans le roman. Ainsi la totalité de l'oeuvre devient une fiction et le roman dans le roman ne fait bientôt plus qu'un avec le récit, Li Yidou devient un personnage de l'histoire de Mo Yan et vice-versa. Ce procédé permet de fusionner la fiction et le réel, la magie et la réalité, il devient alors impossible de démêler le vrai du faux. Grâce à cette structure et aux sous-chapitres intégrant Mo Yan dans le roman et les récits de Li Yidou qui mettent en scène Jin Gangzuan – censé être un personnage fictif - le lecteur est dès le premier chapitre piégé dans un jeu qui l'oblige à considérer ce qui est réel comme fictif et ce qui est fictif comme réel. On peut alors appliquer l'analyse faite par Daniel Oster des Faux Monnayeurs de Gide :

Finalement c'est le romancier en personne qui devient fiction, c'est la notion de « réel » qui tend à s'abolir dans les structures gigognes du texte. Puis c'est le lecteur « concret » qui devient à son tour lecteur chimérique dans l'espace mental produit par ce jeu de miroir qu'est devenue l'oeuvre littéraire.

Plus qu'une simple critique sociale, ou un roman policier, Jiuguo est une véritable leçon d'écriture.

Le rêve du village des ding 丁 庄


Dans ce roman de fiction écrit par Yan Lianke, l'auteur revient sur l'épidémie de VIH/SIDA qui s'est propagée dans les années 1990 en Chine et notamment dans le Henan suite à des collectes de sang non réglementées. Cette épidémie a marqué un réel tournant pour la société chinoise dans son rapport à l'Etat, qui loin de prendre des mesures et assumer son implication dans l'épidémie, a défendu ses positions et ses cadres. Bien qu'emprunt de fantastique, cet ouvrage peut être assimilé à de la littérature de reportage, tradition de la littérature moderne chinoise. Yan Lianke a mené de longues recherches et a effectué pas moins de sept visites dans un village non loin de Kaifeng avant de publier son roman en 2006. Mais cette parution suscite la controverse, l'autorisation de distribution lui est retirée et sa réimpression est interdite. La maison d'édition refuse de donner les droits d'auteurs au village dans lequel Yan Lianke a mené ses recherches, celui-ci devra les poursuivre en justice pour obtenir les droits d'auteurs et les reverser lui-même au village. La narration est assurée par un enfant mort, empoisonné par les villageois pour se venger de son père qui est le « roi du sang » du village des ding. Après avoir vendu leur sang les villageois commencent à souffrir de « la fièvre » et à mourir les uns après les autres, le grand-père du narrateur prenant conscience de la nature de la maladie tente d'organiser les villageois atteints du virus et les pousse à occuper l'école. Cependant ses neveux vont profiter de l'occasion pour créer un ordre politique au sein de l'école qui leur profite et leur permet de s'enrichir. Basculant entre les événements du récits et les rêves du narrateur et de son grand-père, ce roman tend à rendre compte des durs événements de cette tragédie tout en utilisant la fiction pour atténuer une réalité trop horrifiante.

13 récits chinois


A partir de 1915, une rupture apparaît dans la littérature chinoise, la littérature classique est considérée comme réservée à l'élite et incompréhensible au plus grand nombre. Les œuvres écrites en Guwen - langue classique -sont jugées rédigées dans une langue de lettrés, loin de la langue parlée, et véhiculant un confucianisme dépassé. Les romans en  Baihua - langue vernaculaire - font ainsi leur apparition, le roman devient accessible à tous et est alors utilisé comme support pour éduquer le peuple et émettre une critique politique. Dans le même temps l'intelligentsia chinoise part s'instruire à l'étranger, se gorge de littérature d'outre-mer et commence un grand mouvement de traduction. Treize récits chinois nous permet de découvrir treize nouvelles d'auteurs influents de cette période littéraire. Les récits présentés ici sont l'œuvre d'écrivains qui ont voulu, en créant une littérature nouvelle, contribuer à la transformation de la société en Chine. On y retrouve des œuvres  de  Lu  Xun, considéré comme l'un des fondateurs de la littérature contemporaine chinoise, de  Yu Dafu qui a participé à tous les combats de l’avant-garde littéraire des années 1920 et contribué à l’émergence et au développement de la nouvelle littérature chinoise. Mais aussi l'écriture engagée et activiste de  Mao  Dun, le combat pour les minorités ethniques de  Shen Congwen et des  textes  d'écrivains morts  durant la révolution culturelle comme Lao She ou LiGuangtian.

Vivre ! 活着


Dans ce roman néo-réaliste Yu Hua revient sur les années Mao à partir de 1940 jusqu'à fin des années 1970 avec la chute de la bande des quatre et l'ouverture de la Chine. On peut suivre tous les faits historiques importants et tous les événements marquant de cette période au travers du personnage de Xu Fugui, héritier d'une riche famille de propriétaire qui dépense toute sa fortune au jeux. Une fois sa fortune partie en fumée il se voit obligé de travailler la terre, ce qui le sauve lors de l'ascension du régime communiste au pouvoir. On suivra tout au long de ce roman cet homme et sa famille qui vivront les grands changements de la société chinoise de cette période. Ainsi Xu Fugui après son service dans les rangs du Guomindang, rentre chez lui pour trouver sa mère morte et sa fille devenue muette, il assistera impuissant à la mort de son fils durant le Grand bon en avant et de celle de sa fille durant la révolution culturelle. Mais au-delà d'un simple déroulement d’événements historiques et tragiques, Vivre ! tend à symboliser l'incroyable force de vivre de tout un peuple au travers de Xu Fugui et de son inaltérable foi en l'avenir, et ce malgré les coups durs qui se succèdent. Dès sa publication en 1993, Huozhe est un immense succès. Il est adapté au cinéma en 1994 par le célèbre réalisateur Zhang Yimou et  le film est immédiatement récompensé au festival de Cannes. Une adaptation au théâtre est aussi faite en 2012 pour le vingt-et-unième anniversaire de la publication du roman sous une mise en scène de Meng Jinghui.

Épouses et concubines 妻妾成群


Épouses est concubines est une nouvelle de taille moyenne – environs 150 pages dans sa version traduite - écrite par Su Tong, un des plus grands auteurs contemporains chinois. Si cette œuvre peut paraître courte et se lire rapidement, elle n'en est pas moins très intéressante et enrichissante. L'intrigue prend place dans la chine des années 1920, une époque très troublée où les seigneurs de guerre se livrent une lutte intestine pour le contrôle du territoire. Mais loin de s’appesantir sur ces batailles, Su Tong s'intéresse plutôt au point de vu des femmes, à leur place dans une société encore féodale où persiste des structures et coutumes sociales héritées de la tradition, et encore au delà à l'impact que cela peut avoir sur leur psyché. Au travers du récit de Songlian, étudiante de dis-neuf ans issue d'une famille ruinée qui accepte de devenir la quatrième épouse d'un riche seigneur, Su Tong dénonce le sort des femmes dans la société patriarcale du début du vingtième siècle. Il met en exergue le sort des femmes reléguées au rang d'objet tout en élevant la famille Chen au rang de métaphore pour une Chine oppressive et fermée. La métaphore du puit pèse dès le début sur ces femmes, comme sur toute la société chinoise, et la seule échappatoire possible est la folie. Si la nouvelle passe relativement inaperçue lors de sa publication en 1989, son adaptation au cinéma par Zhang Yimou en 1991 la met en lumière et elle décroche la même année le lion d'argent à la Biennale de Venise.


Publié par Chloé Bonnadier

"Celui qui déplace la montagne, c'est celui qui commence à enlever les petites pierres."

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5 Livres contemporains chinois à découvrir

Publié par Chloé Bonnadier le vendredi 15 novembre 2019

La littérature chinoise est pleine de trésors, nous avions déjà abordé ensemble les cinq grands livres-fleuves, considérés comme à l'apogée de la littérature classique chinoise. Avec ce nouvel article nous vous proposons de découvrir cinq œuvres de la littérature contemporaine chinoise.

Moins empreinte de mysticisme, bien plus attachée au réalisme, on y trouve tout de même des histoires fantasmagoriques comme dans Le Pays de l'alcool, ou encore un mélange subtil de fantastique et de réalisme tel que dans Le rêve du village des Ding, avec toujours une critique sous-jacente de la société chinoise. Revenant sur des problèmes actuels ou sur des événements historiques, ces auteurs amènent une réelle réflexion sur la Chine contemporaine.

Le pays de l'alcool 酒国


Le Pays de l'alcool est le roman que Mo Yan – prix Nobel de littérature en 2012 – met à la première place dans son œuvre littéraire. Débuté aux lendemains de l'incident de Tiananmen, ce roman revêt une forte tonalité de critique sociale. Ainsi nous suivons les aventures de l'inspecteur Ding Gou'er envoyé enquêter à JiuGuo sur une possible consommation de chair d'enfants. Le cannibalisme est utilisé par Mo Yan pour formuler une critique à l'encontre de la société et de la corruption qui comme le souligne l'auteur « a atteint aujourd'hui un degré insupportable » en Chine. Le thème assez cru et la critique sous-jacente ont ainsi poussé Mo Yan à recourir à une structure à la fois novatrice et ingénieuse pour se protéger de la censure et de la critique. Ne pouvant aborder le cannibalisme d'enfant comme réel, tout ce qui a trait aux « enfants de boucherie » se montre au travers des récits et correspondances de Li Yidou avec l'auteur, créant un roman dans le roman. Ainsi la totalité de l'oeuvre devient une fiction et le roman dans le roman ne fait bientôt plus qu'un avec le récit, Li Yidou devient un personnage de l'histoire de Mo Yan et vice-versa. Ce procédé permet de fusionner la fiction et le réel, la magie et la réalité, il devient alors impossible de démêler le vrai du faux. Grâce à cette structure et aux sous-chapitres intégrant Mo Yan dans le roman et les récits de Li Yidou qui mettent en scène Jin Gangzuan – censé être un personnage fictif - le lecteur est dès le premier chapitre piégé dans un jeu qui l'oblige à considérer ce qui est réel comme fictif et ce qui est fictif comme réel. On peut alors appliquer l'analyse faite par Daniel Oster des Faux Monnayeurs de Gide :

Finalement c'est le romancier en personne qui devient fiction, c'est la notion de « réel » qui tend à s'abolir dans les structures gigognes du texte. Puis c'est le lecteur « concret » qui devient à son tour lecteur chimérique dans l'espace mental produit par ce jeu de miroir qu'est devenue l'oeuvre littéraire.

Plus qu'une simple critique sociale, ou un roman policier, Jiuguo est une véritable leçon d'écriture.

Le rêve du village des ding 丁 庄


Dans ce roman de fiction écrit par Yan Lianke, l'auteur revient sur l'épidémie de VIH/SIDA qui s'est propagée dans les années 1990 en Chine et notamment dans le Henan suite à des collectes de sang non réglementées. Cette épidémie a marqué un réel tournant pour la société chinoise dans son rapport à l'Etat, qui loin de prendre des mesures et assumer son implication dans l'épidémie, a défendu ses positions et ses cadres. Bien qu'emprunt de fantastique, cet ouvrage peut être assimilé à de la littérature de reportage, tradition de la littérature moderne chinoise. Yan Lianke a mené de longues recherches et a effectué pas moins de sept visites dans un village non loin de Kaifeng avant de publier son roman en 2006. Mais cette parution suscite la controverse, l'autorisation de distribution lui est retirée et sa réimpression est interdite. La maison d'édition refuse de donner les droits d'auteurs au village dans lequel Yan Lianke a mené ses recherches, celui-ci devra les poursuivre en justice pour obtenir les droits d'auteurs et les reverser lui-même au village. La narration est assurée par un enfant mort, empoisonné par les villageois pour se venger de son père qui est le « roi du sang » du village des ding. Après avoir vendu leur sang les villageois commencent à souffrir de « la fièvre » et à mourir les uns après les autres, le grand-père du narrateur prenant conscience de la nature de la maladie tente d'organiser les villageois atteints du virus et les pousse à occuper l'école. Cependant ses neveux vont profiter de l'occasion pour créer un ordre politique au sein de l'école qui leur profite et leur permet de s'enrichir. Basculant entre les événements du récits et les rêves du narrateur et de son grand-père, ce roman tend à rendre compte des durs événements de cette tragédie tout en utilisant la fiction pour atténuer une réalité trop horrifiante.

13 récits chinois


A partir de 1915, une rupture apparaît dans la littérature chinoise, la littérature classique est considérée comme réservée à l'élite et incompréhensible au plus grand nombre. Les œuvres écrites en Guwen - langue classique -sont jugées rédigées dans une langue de lettrés, loin de la langue parlée, et véhiculant un confucianisme dépassé. Les romans en  Baihua - langue vernaculaire - font ainsi leur apparition, le roman devient accessible à tous et est alors utilisé comme support pour éduquer le peuple et émettre une critique politique. Dans le même temps l'intelligentsia chinoise part s'instruire à l'étranger, se gorge de littérature d'outre-mer et commence un grand mouvement de traduction. Treize récits chinois nous permet de découvrir treize nouvelles d'auteurs influents de cette période littéraire. Les récits présentés ici sont l'œuvre d'écrivains qui ont voulu, en créant une littérature nouvelle, contribuer à la transformation de la société en Chine. On y retrouve des œuvres  de  Lu  Xun, considéré comme l'un des fondateurs de la littérature contemporaine chinoise, de  Yu Dafu qui a participé à tous les combats de l’avant-garde littéraire des années 1920 et contribué à l’émergence et au développement de la nouvelle littérature chinoise. Mais aussi l'écriture engagée et activiste de  Mao  Dun, le combat pour les minorités ethniques de  Shen Congwen et des  textes  d'écrivains morts  durant la révolution culturelle comme Lao She ou LiGuangtian.

Vivre ! 活着


Dans ce roman néo-réaliste Yu Hua revient sur les années Mao à partir de 1940 jusqu'à fin des années 1970 avec la chute de la bande des quatre et l'ouverture de la Chine. On peut suivre tous les faits historiques importants et tous les événements marquant de cette période au travers du personnage de Xu Fugui, héritier d'une riche famille de propriétaire qui dépense toute sa fortune au jeux. Une fois sa fortune partie en fumée il se voit obligé de travailler la terre, ce qui le sauve lors de l'ascension du régime communiste au pouvoir. On suivra tout au long de ce roman cet homme et sa famille qui vivront les grands changements de la société chinoise de cette période. Ainsi Xu Fugui après son service dans les rangs du Guomindang, rentre chez lui pour trouver sa mère morte et sa fille devenue muette, il assistera impuissant à la mort de son fils durant le Grand bon en avant et de celle de sa fille durant la révolution culturelle. Mais au-delà d'un simple déroulement d’événements historiques et tragiques, Vivre ! tend à symboliser l'incroyable force de vivre de tout un peuple au travers de Xu Fugui et de son inaltérable foi en l'avenir, et ce malgré les coups durs qui se succèdent. Dès sa publication en 1993, Huozhe est un immense succès. Il est adapté au cinéma en 1994 par le célèbre réalisateur Zhang Yimou et  le film est immédiatement récompensé au festival de Cannes. Une adaptation au théâtre est aussi faite en 2012 pour le vingt-et-unième anniversaire de la publication du roman sous une mise en scène de Meng Jinghui.

Épouses et concubines 妻妾成群


Épouses est concubines est une nouvelle de taille moyenne – environs 150 pages dans sa version traduite - écrite par Su Tong, un des plus grands auteurs contemporains chinois. Si cette œuvre peut paraître courte et se lire rapidement, elle n'en est pas moins très intéressante et enrichissante. L'intrigue prend place dans la chine des années 1920, une époque très troublée où les seigneurs de guerre se livrent une lutte intestine pour le contrôle du territoire. Mais loin de s’appesantir sur ces batailles, Su Tong s'intéresse plutôt au point de vu des femmes, à leur place dans une société encore féodale où persiste des structures et coutumes sociales héritées de la tradition, et encore au delà à l'impact que cela peut avoir sur leur psyché. Au travers du récit de Songlian, étudiante de dis-neuf ans issue d'une famille ruinée qui accepte de devenir la quatrième épouse d'un riche seigneur, Su Tong dénonce le sort des femmes dans la société patriarcale du début du vingtième siècle. Il met en exergue le sort des femmes reléguées au rang d'objet tout en élevant la famille Chen au rang de métaphore pour une Chine oppressive et fermée. La métaphore du puit pèse dès le début sur ces femmes, comme sur toute la société chinoise, et la seule échappatoire possible est la folie. Si la nouvelle passe relativement inaperçue lors de sa publication en 1989, son adaptation au cinéma par Zhang Yimou en 1991 la met en lumière et elle décroche la même année le lion d'argent à la Biennale de Venise.


Sources :

Daniel Oster, « création et réflexion critique », in Le grand atlas des littératures, Paris : Encyclopaedia Universalis, p.252 – 253
Noël Dutrait, « Le pays de l'alcool de Mo Yan, entretien avec l'auteur », in Perspectives chinoises, 2000, V.58, n°1, p.58-64
Sebastian Veg, « Yan Lianke, Le Rêve du Village des Ding », Perspectives chinoises, 2009/1 | 2009, 124-128.
Brigitte Duzan, Vivre ! : un roman d’une irréductible actualité [En ligne], chinese-shortstories, 2019 http://www.chinese-shortstories.com/Auteurs_de_a_z_Yu_Hua_Vivre.htm
Brigitte Duzan, Su Tong [En ligne], chinese-shortstories, 2017 http://www.chinese-shortstories.com/Auteurs_de_a_z_SuTong.htm
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