10. Song Renzong 宋仁宗 (Dynastie Song – 960 à 1279)
Song Renzong, de son vrai nom Zhao Zhen, est le quatrième empereur de la dynastie Song.
Fils de l’empereur Song Zhenzong et de l’impératrice Zhangyi, son règne dura 41 ans (1022-1063) soit le plus long règne de la dynastie. C’était un empereur connu pour son sang-froid ainsi que pour sa tolérance. Pendant son règne, il ordonna à ce que la peine de mort soit donnée avec parcimonie et qu’une seule erreur de jugement pouvait amener le fonctionnaire en charge à ne jamais être promu. Sa gestion du pays était basée sur l’ouverture d’esprit et certains esprits littéraires, comme Su Shi, qui vécurent à cette époque ont permis à la littérature chinoise de prendre un tournant considérable.
9. Wu Zetian 武则天 (Dynastie Tang – 618 à 907)
Wu Zetian, de son vrai nom Wu Zhao, était une femme de poigne qui a su emmener la Chine à de grands accomplissements. C’était une femme très à l’écoute et elle a commencé à utiliser le système de l’Examination Impériale afin de sélectionner les fonctionnaires en fonction de leurs compétences et non selon leurs liens familiaux, avant le titre de fonctionnaire était donné à la descendance. Elle a aussi beaucoup œuvré en faveur des femmes comme par exemple organiser des centres de soins pour femmes. Elle a aussi rallongé le délai de deuil pour la mort d'une mère à 3 ans, ce qui était strictement réservé au père.
Pendant son règne, le pays était stable et l’économie et l’agriculture étaient florissants, elle a notamment créé une baisse d'impôts pour encourager le travail agraire pour les hommes et la sériciculture pour les femmes. Elle créa sa propre dynastie, la dynastie Zhou (690 – 705), dont elle fut l’unique impératrice jusqu’à sa mort qui conduisit la fin de sa dynastie.
8. Kangxi 康熙 (Dynastie Qing, 1644 – 1912)
7. Hongwu 洪武 (Dynastie Ming, 1368 à 1644)
6. Han Wendi 汉文帝 (dynastie Han, -206 à 220)
Han Wendi était considéré comme un empereur très frugal. Un jour, il voulait se faire construire une terrasse, mais dû au fait que cela coûtait beaucoup d’argent, il abandonna son projet. Il était contre les enterrements fastueux de l’époque où l’on enterrait avec le défunt de l’or et des bijoux. Il proposa donc de remplacer les objets de valeur par des objets en céramique que l’on appelle mingqi. Pendant les enterrements, les serviteurs et autres étaient obligés d’accompagner leurs maîtres lorsque celui-ci mourrait. Or, Han Wendi proposa de libérer les servantes une fois la concubine morte et elle pouvait même se marier ou se remarier si leur mari mourrait. Ce qui était la preuve d'une grande ouverture d’esprit pour la société patriarcale de l’époque. Han Wendi pratiquait le wuwei qui signifie « la non-intervention ».
Il gérait très bien les relations diplomatiques entre les Xiongnu (les Huns) et les Yue (dans le Sud). Avec les Yue, il pratiquait la politique de la « manière douce » et avec les Xiongnu, il arrangeait des mariages afin de renforcer les liens. Les Xiongnu ont tenté par 3 fois d’envahir les Han, mais sans succès.
Il a toujours réussi à ramener la paix sans utiliser la violence et les historiens considèrent son règne ainsi que celui de son fils comme une période de paix et de justice. Il était d’ailleurs très à l’écoute de ses fonctionnaires. Son règne fut aussi prospère, car il aida les paysans en ne prenant aucune taxe pendant 12 ans. Tout cela permit à Han Wudi à avoir un pays stable pour son règne.
Vous pourrez découvrir la suite de cette article la semaine prochaine :)
La seconde partie sortira donc lundi prochain sur notre blog